Gwenaëlle Aubry nous entraîne dans la vie et l’œuvre d’une artiste meurtrie qui choisit de créer au lieu de détruire, et se déclara « à jamais solidaire de tous ceux que la société et la loi excluent et écrasent ».
Une œuvre conçue à l’inverse d’un trompe l’œil puisqu’elle donnait à voir jusqu’à l’obscène. Question de survie. Ainsi aura-t-elle transformé le ressentiment en révolte et en rire, exorcisé la violence d’un père et celle de l’amour, comme dans Hors-d’œuvre : « J’avais quelqu’un dans la peau qui, je le savais, n’était pas bon pour moi. Ma manière de sortir de cette relation : je lui ai volé une chemise. Je l’ai collée sur un panneau. J’ai mis une cible pour la tête et je l’ai tué d’une manière rituelle en lui lançant des fléchettes. Ça m’a guérie très rapidement ».
Gwenaëlle Aubry va jusqu’aux sources de la création, nous donnant accès aux arcanes de l’œuvre de Saint Phalle, mais très certainement aussi aux siennes propres.
En raison d'un tournage, la comédienne Marianne Denicourt ne sera malheureusement pas présente, contrairement à ce qui a été annoncé dans le programme papier.