Rencontre avec Nesrine Slaoui
Printemps 2020, la France est mise à l’arrêt lors du premier confinement. Moment d’incertitude quant à l’avenir, mais aussi d’introspection.
Printemps 2020, la France est mise à l’arrêt lors du premier confinement. Moment d’incertitude quant à l’avenir, mais aussi d’introspection.
À l’aube de la seconde guerre civile irakienne, depuis une oasis prise en tenaille entre les forces kurdes et les djihadistes de Daech, ou dans une geôle tunisienne tandis que la rue gronde d’une révolution à venir, tels sont les postes de vigies où Charif Majdalani et Hella Feki campent leurs personnages dans leurs romans respectifs.
Avant de venir s’installer à Paris avec sa famille, Kei Lam a vécu sa petite enfance à Hong-Kong. Banana girl, sa première publication, est le récit autobiographique de cet exil et la découverte de la société française. Puisant dans ses souvenirs de jeunesse, elle pose un regard tendre et non sans humour sur sa différence, tout en témoignant des préjugés existants sur les étrangers.
Cette séance est malheureusement annulée
Olivier Liron intitule son nouveau texte Le Livre de Neige, et ceci pour deux raisons complémentaires. « Neige », nieves en espagnol, est le nom de sa mère, Maria Nieves. Et ce livre est en effet le sien : un cadeau qu’il lui fait, « un portrait romanesque par petites touches, comme des flocons ».
Après une première bande dessinée historique Jujitsufragettes, Les Amazones de Londres, Lisa Lugrin et Clément Xavier s’attellent à nouveau au genre de la bande dessinée historique. Avec Une histoire populaire de la France, tome 1 De l'État royal à la Commune et tome 2, à paraître, Des Internationales ouvrières aux Gilets jaunes, les auteur.rice.s se basent sur les travaux de Gérard Noiriel et donnent à voir une histoire de France selon une conception socio-historique.
Ouverture des portes à 19h
19h30 : Discours officiels d'inauguration
20h-20h45 : 1ère partie
Vous êtes de moins en moins réels
Lecture de Laura Vazquez
« Pas d’épanouissement individuel sans émancipation collective. Pas de scènes sans partage, pas de littérature sans slam, pas d’artistique sans éducation populaire, pas de culturel sans social, pas de démocratie sans paroles citoyennes, pas de poésie sans engagement, pas de vie sans poésie. »
À l’invitation du festival d’Avignon, Lydie Salvayre créait Contre avec les guitaristes Serge Teyssot-Gay et Marc Sens. C’était en 2001, mais le texte n’a rien perdu de son tranchant, de son punch. Il dit toujours aussi clairement le refus de collaborer aux entreprises morbides, étouffantes.
« Dans la république d’où je viens, les hommes n’ont plus d’yeux et ils n’ont plus de langue. Ils disent oui à tout. Ils applaudissent à tout. Ils lèchent et ils caressent. »
Qu’elle s’en prenne à certains travers de notre époque ou à ce que nous font les différents pouvoirs (policier, politique, économique), à chaque fois, Lydie Salvayre s’insurge devant les conditions faites à la vie, et s’avance sur le champ de bataille parée de son humour.
Au cours de cette rencontre, nous essaierons de décrire avec l’autrice le rôle de la colère dans son processus d’écriture, et de quelle manière celle-ci l’inscrit ou non dans notre époque.