Quand Odile disparaît, ses enfants, Béguin, Chiffon et Zizi Cabane doivent trouver et reconstruire un nouvel équilibre, désormais seuls avec leur père. Mais un jour, de l’eau se met à couler dans la maison, du sous-sol jusqu’au ruisseau du jardin : c’est Odile. L’O d’Odile et l’O de l’eau, dont la présence se manifeste en chacun des membres de la famille et prend soin d’eux, de loin.
Avec le soutien de leur tante Jeanne, qui essaie de ramener un peu de raison dans la maison, puis d’un faux grand-père surgi de nulle part, les trois enfants et leur père essaient tant bien que mal de faire leur deuil de cette mère partie trop tôt.
Dans ce roman entre conte, fable et poésie, Bérengère Cournut pose admirablement la question du deuil et de la résilience à travers un univers onirique dont la force est de rendre plus douce la douleur pour réinventer avec vigueur un chemin de vie.