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[ANNULÉ] Spectacle avec la compagnie Espace commun, mis en scène par Julien Fišera
Un Dieu, un Animal
illu-programme-2023
Dessin : Aline Zalko

L’histoire se passe aujourd’hui en Corse : un jeune homme de retour d’une mission militaire au Proche-Orient erre dans son village natal. Dévasté par ce qu’il vient de vivre, il essaie de renouer avec son amour de jeunesse. Mais celle qu’il retrouve a changé également. Cernée par un autre type de brutalité qu’elle contribue à répandre, elle est devenue consultante au sein d’une grande firme. Le miracle des retrouvailles a lieu, mais leur rencontre est impossible. Ce qu’il et elle sont devenus les désarme l’une et l’autre, et le spectacle nous interroge : comment aimer dans un monde violent ? Comment trouver sa place quand plus personne ne vous comprend ?

Récit du passage à l’âge adulte et du mirage de l’accomplissement de soi, Un dieu un animal raconte la violence que l’on subit et que l’on fait subir, mais également l’exil, la fascination pour l’action, l’engagement à corps perdu pour des causes qui nous dépossèdent et le besoin de rédemption.
 

Compagnie Espace commun
Adaptation et mise en scène :
  Julien Fišera
Avec Ambre Pietri et Martin Nikonoff
Collaboration artistique : Nicolas Barry
Musique : Olivier Demeaux

À lire
Jérôme Ferrari, Un dieu un animal, Actes Sud, 2009
Compagnie Espace commun

Depuis sa création en 2004, la compagnie Espace commun invente de nouvelles manières de rencontrer et de penser les écritures contemporaines, françaises et étrangères. Basée en Ile-de- France, elle investit des théâtres, monte des festivals et interroge le rapport au public. La compagnie, qui a à son actif plus d’une quinzaine de spectacles, a toujours eu à cœur de défendre les auteur·ice·s vivant·e·s notamment par le biais de commandes de pièces inédites. La compagnie Espace commun est soutenue par la DRAC Île-de-France.

Julien Fišera

Fondateur de la compagnie Espace commun, Julien Fišera s’attache à développer un théâtre de la parole en action qui considère les spécificités de chaque texte comme autant de remises en question du plateau. Attaché aux auteurs vivants, il cherche avant tout à faire « entendre une voix : celle de l’écrivain. »