Adolescent tranquille et collégien sérieux - car « faut être sérieux pour être pris au sérieux » - Mohammed-Ali attend la nuit pour se révéler, à coup de bombes de peinture et de fresques savamment calligraphiées. Il tombe amoureux d’Aimée, une passionnée de football, et, aidé de ses ami·e·s, tente de la séduire en l’invitant à un match au Stade de France.
Nous sommes trois. Deux musiciens. Un écrivain. Nous sommes trois hommes blancs vivant en ce début de 21° siècle dans un train qui a fini de foncer à grande vitesse dans le mur de la Modernité. Ça y est : on est dans le mur. En regard de ce constat qui nous somme de détruire ce mur, ou d’en sortir, un verbe : ralentir. Pour nous réunir, et faire avec.
En bordure d’une propriété privée, les passants s’attardent devant les grilles d’un château à Rambouillet dans lequel vit « le monument national » du titre. Cette gloire du cinéma, mélange habile entre Johnny et Belmondo y vit avec sa femme, ses enfants et domestiques. En marge de cette opulence, des personnages gravitent entre supermarchés et barres d’immeubles du Blanc Mesnil.
À considérer la vie de l’auteur Honoré de Balzac, on pourrait presque penser qu’il fut le personnage principal de sa fameuse Comédie humaine !
« Boza », c’est ce mot qui dans plusieurs dialectes de l’Afrique de l’Ouest signifie « victoire », et c’est le cri de joie de celles et ceux qui réussissent à se faufiler à travers les meurtrières de la « forteresse Europe ». Boza !, le livre, c’est un monde aux portes du nôtre, mais sur lequel la porte est refermée de l’intérieur.
Imprégné de références de la pop-culture des années 90 et restituant à merveille l’ambiance de cette décennie, le premier roman de Salomé Kiner raconte deux ans de la vie d’une adolescente, entre ses 13 et 15 ans, habitante d’une banlieue pavillonnaire en région parisienne.
Gwenaëlle Aubry nous entraîne dans la vie et l’œuvre d’une artiste meurtrie qui choisit de créer au lieu de détruire, et se déclara « à jamais solidaire de tous ceux que la société et la loi excluent et écrasent ».
La mer. Une femme capitaine qui mène son bateau et ses hommes au millimètre. Et une baignade, autorisée en dépit de toute procédure. Comment ce simple moment de détente de l’équipage a pu conduire à faire chavirer toute une perception du monde ?
Adaptation cinématographique d’Orfeu da Conceição, une pièce de Vinícius de Moraes, Orfeu Negro de Marcel Camus transpose le mythe d’Orphée et Eurydice dans une favela brésilienne, et sur fond de carnaval.
Racontant l’histoire d’amour tragique entre un conducteur de tramway, danseur et guitariste de bossa-nova, et une jeune femme fuyant les persécutions d’un inconnu masqué (qui s’avère être la mort en personne), le film raflât la palme d’Or à Cannes en 1959, devant Les 400 coups de François Truffaut et Hiroshima mon Amour d’Alain Resnais.
