Les étudiant·e·s de la première promotion du Programme Baudelaire, dispositif universitaire visant l’égalité des chances et la promotion de la culture française, lisent leurs textes en présence du comédien de la Comédie française, Birane Ba, dans une scénographie du dramaturge Florient Azoulay. Les textes ont été écrits sous la direction des romanciers Véronique Ovaldé et Thomas B. Reverdy dans le cadre des ateliers d'écriture menés à la Fondation Robert de Sorbon à Paris, initiatrice et soutien du Programme Baudelaire, et en partenariat avec la Maison de la Poésie.

Dans son dernier roman, Maryam Madjidi revient sur son adolescence à Drancy, sa relation aux autres, ses ambitions de l’époque, ses déceptions, les promesses non tenues de l’Éducation nationale et le chemin, personnel et professionnel, parcouru depuis malgré tout - quitte à revenir lorsque l’on sait où est vraiment sa place. 

Considérée comme l’un des fers de lance de cette SF française contemporaine engagée et frontale, Catherine Dufour intègre une forte dimension spéculative à ses fictions, qui sont autant d’outils d’analyse du libéralisme et de ses conséquences sociales, de la précarisation des moyens d’existences à la marchandisation des corps et des esprits. 

« Raconteuse de gens », l’autrice et photographe Sandrine Roudeix observe, décortique et dénude nos mouvements intérieurs, décrit dans ses livres nos voyages immobiles, nos cheminements qui bouleversent et transforment, nos identités mouvantes et la façon dont nous les construisons : en lutte contre nous-mêmes, ou plutôt contre ce que les autres ont fait de nous.

Dans la salle des pas perdus des aéroports et des gares, un vieil homme joue magnifiquement des œuvres de Ludwig Von Beethoven sur les pianos mis à disposition du public. Son audience patiente et s’arrête devant lui ; le lecteur en perçoit toutes les vibrations. Qu’attend-il ? une vague de souvenirs le ramenant à son enfance auprès de sa famille, son maître de piano, ou la rudesse d’une vie qui soudain bascule dans l’horreur d’un orphelinat, « les confins », dirigé d’une main leste par des « diables » en soutane ?

Réactions en chaîne ? L’accident d’une gigantesque plateforme pétrolière au large de l’extrême nord de la Norvège entraîne une soudaine faille dans les glaciers et le retour d’un géologue au pays.

Ce premier roman, auquel le rappeur Vîrus prêtera son timbre, est trépidant comme le quartier de Paris dont la rumeur résonne entre chacune de ses  lignes, rythmé comme la musique impulsant les rêves et les existences des personnages qui le peuplent.

« Un voyage sensoriel sera proposé comme une invitation à respirer autrement, une occasion de suspendre le temps.
Deux voix, deux corps, deux sensibilités se répondent dans l’obscurité. Les mots se font toiles pour mieux rêver, se laisser surprendre.

La rencontre a donné lieu à un enregistrement sonore diffusé sur La Ouêve, le blog des patients et soignants du Centre de jour.
Ces enregistrements sont disponibles à l'écoute : partie 1, partie 2, partie 3 et partie 4