Si l’on commence Deux secondes d’air qui brûle de Diaty Diallo par la fin, on trouve une playlist – que les plus curieux et curieuses d’entre vous s’empresseront de retrouver également sur Spotify. Il y a du James Blake, du Jeff Mills, du SCH, du Cat Power, du Portishead, du PNL, du Kings Of Tomorrow, du Billie Eilish, du Jul, du Public Enemy, du Sébastien Tellier, du Juan Atkins, du Tame Impala. Parfois, des paroles de chanson sont citées : telles qu’elles entrelacent le texte du roman quelques pages avant. Parfois, il y a seulement la référence discographique – et c’est alors juste un rythme qu’on devine, pulsant au cœur du récit…

L’écriture et l’univers de Diaty Diallo sont traversés de musique, et c’est très logiquement qu’elle a choisi pour lieu de résidence La Dynamo qui porte le festival Banlieues Bleues, implanté depuis près de quarante ans dans le département. La Seine-Saint-Denis, elle y vit, elle y travaille, elle en vient et, à l’occasion du festival Hors limites, elle nous fait le plaisir de revenir dans l’un des lieux où, jeune adulte, elle forgea sa culture musicale : la médiathèque Georges Perec de Gagny !

Elle y retrouvera son interlocuteur de l’époque, l’ex-discothécaire Régis Aubert, pour une rencontre où il sera bien sûr beaucoup question de musique, mais également de son prochain roman en cours d’écriture dont elle lira de larges extraits en avant-première.