Si l’on y regarde de près, l'œuvre d’Anne-Laure Bondoux se construit depuis plus de vingt ans sur la célébration de la vie, et les mots “résistance” et “résilience” pourraient en être le fil rouge.
Du récit social et familial au conte merveilleux, en passant par le roman d’amour ou d’apprentissage, l’autrice conserve au centre de son écriture cette conviction qu’il existe, même au cœur du danger, de la désillusion et de la mort, un atome d’humanité que personne ne pourra jamais détruire. 
Et c’est cet élan de vie qu’elle souhaite transmettre aux enfants et adolescent·es qui la lisent. 

Dans Les Larmes de l’assassin (Bayard jeunesse, 2003), prix Sorcière 2004, un petit garçon chilien va nouer une amitié improbable avec l’assassin de sang-froid de ses propres parents.
Avec Le Temps des miracles (Bayard jeunesse, 2009), la narration s’ancre dans le contexte des migrations forcées causées par les guerres.
Pour Tant que nous sommes vivants (Gallimard jeunesse, 2014), l’amour se mêle aux questions de transmission et de racines familiales. Là où L’Aube sera grandiose (Gallimard jeunesse, 2017) s’empare des secrets familiaux qui doivent enfin être révélés, Nous traverserons des orages (Gallimard jeunesse, 2023) poursuit cette quête de la reconstruction identitaire et mémorielle par l’écriture d’une saga familiale sur plusieurs générations.

Animée par de jeunes lecteur·ices, cette rencontre sera l’occasion de la questionner sur son parcours, son métier et sur les livres qui les ont le plus marqués.